Chemins de vie

Ces peintures sont réalisées sur des plans métaboliques, c'est-à-dire des travaux scientifiques qui dessinent les réactions moléculaires qui se déroulent en permanence à l'intérieur des êtres vivants.

Marie Salomé, influencée par le biomorphisme s'interroge ici sur les origines de la vie via un travail artistique qui cartographie l'anatomie du corps humain.

« J'éprouve l'émotion la plus forte devant le mystère de la vie. » Albert Einstein.

Les scientifiques peuvent décrire l'apparition des premières molécules élémentaires sur notre planète, mais non l'assemblage de celles-ci pour constituer des cellules « simples ». La moindre d’entre contiendrait quelques 42 millions de molécules. La probabilité d'assemblage d'une protéine - macromolécule serait de l'ordre de 10⁶⁰⁰*. Un nombre inconcevable, puisqu'il dépasse largement les 10⁸⁰ particules que compterait l'univers.

Comment expliquer le passage de l'inerte au vivant ?

Face à l'insoluble, les scénarios racontant l'émergence de la vie à partir de la matière inanimée sont aujourd'hui incomplets et peu convaincants. Une vision purement matérialiste des origines de la vie sur terre serait-elle une aporie ? Et si la vie n'a pu surgir spontanément de la matière, quelle en est la genèse ?

Cette œuvre a été sélectionnée pour l'exposition collective "Aporia" qui s'est tenue à Paris en janvier 2022.